Photos avant-après interactives / Interactive then-and-now photos

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Présenter la comparaison entre une photo Avant et une photo Après est une chose complexe. Dernière étape d'un processus qui l'est dès le départ, depuis la découverte d'un document iconographique ancien, en passant par la prise de vue, à notre époque, d'une photo qui lui corresponde parfaitement. 

La façon utilisée ci dessous, interactive, vous permettant par un curseur d'aller du passé au présent, est certainement la plus objective mais aussi la moins artistique. Son avantage, en plus de faire participer le spectateur est de montrer la totalité des informations apportées par la comparaison entre les époques.

Par pure convention logique, le passé sera toujours à gauche et le présent à droite, même si l'esthétique pourrait recommander l'inverse.

Pour conclure cette introduction, je tiens à rendre un profond hommage à tous les photographes du passé, dont bien trop souvent, le nom ne m'est pas parvenu avec leurs photos. Reconduire à notre époque leurs prises de vue a beau être un travail d'Hercule, ce n'est que le pyramidion qui repose sur leurs fondations.

Bon voyage à Reims, à travers ses rues, ses quartiers et ses monuments mais surtout, à travers le temps...


L'Opera de Reims

C’est en 1866, à la suite d’un concours public, que l’architecte rémois, Alphonse Gosset, obtient le premier prix pour la construction d’un nouveau théâtre. Cependant, en septembre 1914, dès les premiers bombardements, le théâtre est touché : la coupole et le grand lustre s’effondrent. Un incendie achève l’œuvre de destruction et à la fin de la guerre, seule reste debout la façade. Lors de la reconstruction, les architectes Maille et Sollier respectent l’œuvre d’Alphonse Gosset. 

En 1906 s'y joue "Le maitre de forge" et " Les surprises du divorce". Bien que l'aspect général soit resté identique, une multitude de petits détails ont changés. Le lieu est toujours le carrefour de la vie rémoise.

1906

2017

Notre-Dame de Reims à la sortie de la 1ère guerre mondiale

Ce cliché serait attribué à un certain Louis Partridge, britannique qui se serait installé au 6 rue Marlot à Reims. Pris depuis le dernier étage de la caserne Colbert, j'ai pu profiter de son abandon pour reconduire la prise de vue de ce photographe du passé. Aujourd'hui ce point de vue est devenu un appartement privé. Partridge montre les ravages à leur maximum. Après un siècle de reconstruction, comparer ces deux clichés permet de ne pas oublier le martyr de la cathédrale et de rendre hommage à ses restaurateurs. 

1918

2012

La rue de l'Étape

Cette comparaison à ceci de spécial, que le point de vue du photographe est en hauteur sur un très grand trépied. Chose assez courante à une époque où les voitures sont encore rares. De nos jours, il m'a fallu saisir l'occasion du confinement de 2020, pour pouvoir, sans trop de risques, m'installer au milieu de la rue, perché sur un escabaud...

Cette scène de rue, vers la fin de la reconstruction Art-Déco de Reims est riche de détails. Toutefois, le premier qui saute aux yeux est que l'ange qui coiffe notre fontaine Subé a changé. L'original ayant été confisqué lors de l'occupation, pour être fondu.

1920's

2020

L'église Saint-Thomas, avenue de Laon

Cette petite église est le pendant Néo-Gothique de la cathédrale, son orientation en est inversée, construite par Narcisse Brunette et Auguste Reimbeau, la façade qui accueille le soleil levant est de Wendling. Elle fait partie des tout premiers édifices dans cette nouvelle tendance, en faveur de l’architecture médiévale et le rite processionnel et dévotionnel typique des époques médiévales.

Outre des changements dans la "vie de quartier" et le mobilier urbain, les enfants ayant la tête rasée plus par hygiène que par style, on peut remarquer que l'église a perdu la plus part de ses pignons. 

1906

2018

La place d'Erlon, ancienne place de la Couture

La seule chose sur cette place qui n'ai pas été totalement bouleversée par la guerre est finalement la fontaine Subé. même le clocher de l'église Saint-Jacques ne fut rendu qu'en 1994. D'une longueur de 401 m et 35 m de large, ce qui en fait la plus longue place de France devant la place de la Concorde (360 m) à Paris. Surnommée par les vieux rémois "la piste d'atterrissage"...

1906

2018

Place Royale et côté nord de la Cathédrale

Nous devons ce merveilleux cliché à Max Sainsaulieu, un fameux rémois, architecte de la bibliothèque Carnegie. Il l'aurait pris au plus tard en 1910 avant de commencé la construction du dernier pan de la place, terminant ainsi un projet initié sous Louis XV. Durant toute la guerre, il relève les destructions consécutives aux bombardements de la cathédrale. A cette date, la place est particulièrement vivante de commerces et de passages. Précieux témoignage du Reims d'avant guerre, on remarque que la cathédrale est déjà l'objet de tous les soins.

1910's

2018

La gare de Reims à la Belle Époque

La gare de Reims est mise en service le 10 juin 1858. Le 10 juin 2007, l'arrivée du TGV Est européen place Reims à 45 minutes de Paris-Est. La halle des voyageurs est labellisée « Patrimoine du XXème siècle ». Elle est endommagée lors de la Première Guerre mondiale. À la fin du conflit, le bâtiment est criblé d'impacts. Ces impacts ont été laissé lors des différents travaux dans un devoir de mémoire. La couverture des quais d'origine est remplacée par une halle en béton dessinée par l'ingénieur Ridet et bâtie par l'entreprise Limousin entre 1932 et 1934. La place de la gare est nommée esplanade François Mitterrand depuis le 7 novembre 2013. La plaque fut rapidement changée en raison d'une faute d'orthographe : il y était inscrit « François Mitterand ». Déjà à la Belle Époque, la jonction entre le train et le tramway urbain ou encore le "chemin de fer de la banlieue rémoise" alias CBR, était pensée. 

1906

2018

La cathédrale depuis le clocher de l'église Saint-Jacques

Ce point de vue en hauteur, permet la carte postale ultime de Reims. Il a vu défiler tous les photographes du XIXème siècle passant dans la ville. A cette époque, pour un photographe, accéder aux tours de la cathédrale ou au clocher d'une église se faisait simplement et sans trop de formalités. Il serait possible de recoller une longue série de clichés pris depuis ce point de vue. Toutefois cette série s'arrete nette en 1914 avec la destruction du clocher et n'a pu reprendre qu'a partir de 1994 par sa reconstruction, et en 2016, quand je suis autorisé à y monter pour contempler ce splendide couchant d'un soir de Toussaint sur Notre-Dame. Remarquons l'apparition de la coupole du familistère, de la tour de la caserne des pompiers, des fleurs de Lys sur le faitage de la cathédrale, de l'église Saint-Nicaise du Chemin Vert, le changement de l'arrière du Grand Théâtre et surtout la disparition des cheminées industrielles.

1900's

2016

"Monument Man"

Libération de Reims le 30 Août 1944, un soldat FFI accroche le drapeau national sur les débris du monument aux morts de la première guerre mondiale, ce dernier ayant essuyé des bombardements alliés qui visaient la ligne de chemin de fer. Le Monument aux morts de la Ville de Reims, œuvre magistrale inspirée des grands monuments de l'Antiquité, est dû à l'architecte Henri Royer et à Paul Lefebvre. La photo d'archive est prise par Ralph Morse.

1944

2018

La course des garçons de café

Issue des archives de L'Union, cette photo illustre une animation de folklore local aujourd'hui disparue. Le but de la course étant d'arriver au bout de la place d'Erlon (la plus longue terrasse de France) sans avoir perdu une goutte de breuvage... Charmante scène de la convivialité, retrouvée avec la paix.

1949

2018

La reconstruction de la cathédrale de Reims

Cette photo est prise par l'architecte Henri Deneux. La cathédrale viens d'être recouverte par sa nouvelle toiture. Toutefois on remarque que la tour nord est encore en très mauvaise état.

1930's

2018

La construction des halles du Boulingrin

Photo prise par Henri Deneux conservée à Carnegie. Issues du « Mouvement Moderne », les Halles du Boulingrin sont une prouesse architecturale laissant un vaste espace couvert de 10 000 m2. Sous une voûte parabolique haute de plus de 19 mètres pour une portée de 38 mètres, les Rémois peuvent acheter les mercredis, jeudis et vendredis leurs produits frais. Eugène Freyssinet a également créé une ambiance visuelle, employant un verre armé de couleur jaune. Laissées à l'abandon dans les années 80's puis finalement classées cette comparaison les fait passer de l’état neuf à celui de rénové.

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1930

2018

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1920's

2018

1930's

2018

1920's

2018

1920's

2018

2018

1920's

2017

1900's

2017

1914/1918

2016

1914/1918

2016

1914/1918

2016

1914

2016

1920's

2018

1914

2019

1900's

2018

1900's

2016

1930's

2016

1920's

2016

1900's

2016

1900's

2016

1905

2016

1914 / 1918

2018

1950's

2018

1910's

2018

1900's

2015

1900's

2014

1920's

2014

1920's

2013

1910's

2014

1914 / 1918

2013

1930's

2013

Henri Le Secq Reims, tour sud de la cathédrale Notre-Dame, 1851

1851

2013

1914/1918

2013

1900's

2013

1955

2018

1920's

2018

1924

2018

1920's

2018

1918

2013

1920's

2013

1900's

2012

1944

2018

un jour peut-être...

2018

2017

1906

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